jeudi 28 octobre 2010

Souvenirs de vacances – Mercado de la Reina (Madrid, Espagne)

Ceci est le dernier article de cette série sur nos découvertes culinaires lors de notre récent voyage en Espagne et au Portugal. Tout cela semble si loin déjà! Aujourd'hui, nous vous invitons dans un sympathique bar à tapas, situé sur un des grands boulevards de Madrid.

Nous sommes tombés sur ce bar à tapas un peu par hasard, en revenant à pied du centre-ville. Mercado de la Reina. Il faut dire que ce restaurant se trouve sur une des rues les plus importantes du centre de Madrid, Gran Via. La déco est un peu branchée, la musique un peu techno-lounge. Des bancs le long du bar invitent à s'y installer. Il est très tôt, selon les standards espagnols, à peine passé 19 heures. Même pas l'heure de l'apéro. Mais comme l'indique l'ardoise derrière le bar, ici, la cuisine est ouverte toute la journée. Parfait pour les touristes fatigués d'une longue journée à se balader en ville. Et tant pis pour l’horaire espagnol.


Il n'y a pas grand monde à cette heure de la soirée...

La carte est assez simple, comme le veut la formule. Car un bar à tapas, faut-il le rappeler, est d'abord un bar. On propose plusieurs pinchos, des bouchées individuelles, ainsi que des raciones, des assiettes à partager. Bien entendu, on trouve à la carte les classiques: l'assiette de jambon ibérique, la tortilla, divers bocachillos (petits sandwichs), les patatas bravas, la salada russa, les croquetas, etc. Comme d'habitude, nous peinons à identifier un plat qui soit surtout fait de légumes. Suite à une courte ronde de négociation, nous passons notre commande. Et voici ce qu’on nous a servi:

  • Esparagos a la plancha. Les asperges rôties sont simplement assaisonnées d'un filet d'huile et de fleur de sel. C'est simple comme tout et excellent. 
  • Saladilla russa. La salade russe est grosso modo une salade de pomme de terre et de macédoine de légume. Celle-ci est crémeuse et succulente. 
  • Pulpo a la brasa. Le poulpe à la braise est superbe. Les tranches ont été bien grillées, au point d'être parfois presque cramées en surface. Elles sont servies avec une vinaigrette balsamique. Encore une fois, c'est simple, mais c'est bon! 

Pulpo a la brasa


  • Queso de cabra con hongos y cebolla confitada. Sur un croûton, on a tartiné un fromage de chèvre. On a posé par dessus des oignons caramélisés et des pleurotes sautés. Les saveurs se marient parfaitement. Ça fait un hors d'œuvre génial, et n'est-ce pas un peu le but d'un tapas? Nous concluons que c'est un truc à reproduire à la maison. 
  • Croquetas caseras de jamón ibérico. Une préparation au fromage, à laquelle on a incorporé un peu de jambon ibérique, puis qu'on a pané et frit. C'est chaud, c'est mou et ça goûte bon le fromage. 
Le tout accompagné d'un verre du petit Rioja de la maison. Le service est rapide, on nous apporte les assiettes à mesure qu'elles sont prêtes. Le personnel s'active derrière le bar, servant aux touristes affamés bières pressions, verres de vin ainsi que – parfois – quelques tapas. 


Pulga = Puce = Petit bocadillo = Petit sandwich

Nous quittons le restaurant alors que c'est encore l'heure où les madrilènes font leur balade apéritive, en couple ou en famille. Nous nous mêlons à la foule sur le trottoir et continuons notre chemin sur la Gran Via pendant que le soleil descend lentement à l'orée des beaux bâtiments du début du XXe siècle qui bordent cette rue. Il flotte dans l'air un parfum de nostalgie: demain, c'est déjà le retour à Montréal. Et nous qui commencions à peine à décoder quelques bribes de la gastronomie espagnole! 


Coucher de soleil hallucinant dans le Parque del Retiro

dimanche 24 octobre 2010

Croustade aux pommes

Chaque année, je vois arriver le mois de septembre avec des sentiments mitigés. D'une part, ce mois marque la fin de l'été, ce qui a toujours comme effet de me rendre un brin tristounette. Cependant, septembre sonne également l'arrivée des pommes du Québec sur nos étalages, ce qui le fait s'amender un peu... beaucoup ! La McIntosh, la Lobo, la Spartan, tous ces noms évoquent en moi le bonheur de croquer dans une pomme bien ferme, juteuse et sucrée, un brin acidulée. Et qui dit pommes, dit désir de prolonger et de diversifier les manières de profiter de cette manne automnale, notamment par le biais d'une croustade aux pommes, ce dessert si réconfortant et tellement facile à faire !

Voici donc ma recette de croustade aux pommes :

Ingrédients

  • ¾ tasse de flocons d'avoine (gruau rapide)
  • ½ tasse de farine
  • ¾ tasse de cassonade
  • ½ tasse de beurre fondu
  • 7 ou 8 pommes
  • 1 cuillière à thé de canelle moulue
  • Noix de Grenoble ou pacanes en morceaux (facultatif)


Préparation

  • Allumer le four à 350 F.
  • Dans un grand bol, mélanger les flocons d'avoine, la farine, la cassonade et le beurre fondu.
  • Ajouter ½ c. à thé de canelle à ce mélange.
  • Peler les pommes, enlever le coeur et couper en 8 quartiers.
  • Déposer les pommes dans un moule à gâteau carré de 8 pouces préalablement beurré.
  • Soupoudrer les pommes avec ½ c. à thé de canelle.
  • Déposer le mélange de flocons d'avoine sur les pommes.
  • Garnir de morceaux de noix si désiré. Faire cuire au four pendant 50 minutes.


À déguster à votre guise, chaud, tiède, froid, avec ou sans crème glacée !

samedi 23 octobre 2010

Souvenirs de vacances – Mercado de San Miguel (Madrid, Espagne)

Voici la quatrième partie de notre série sur les découvertes gastronomiques que nous avons faites en Espagne et au Portugal lors d’un récent voyage. Aujourd'hui, nous vous invitons au marché Mercado de San Miguel, à Madrid, en Espagne.




C’est lors d’une de nos longues promenades dans les rues de Madrid que nous avons découverts le marché de San Miguel. Situé en plein centre historique de Madrid, à quelques pas de la Plaza Mayor, il s’agit d’un petit marché couvert datant de 1916, à la structure d’acier, de fer forgé et de verre.




Ce marché regroupe divers comptoirs offrant produits frais, bouchées et plats préparés. Chaque échoppe a sa spécialité : vins, jambons, poissons, olives, fromages, fruits, yogourt, jus frais, etc.




Ici, c’est le royaume du tapas. Les clients déambulent, s’arrêtent à un comptoir, y achètent quelques bouchées, les mangent sur place, debout, puis continuent leur tournée. Un espace propose aussi des tables hautes où les gens s’installent, debout, pour manger.




Et il y a foule! Les comptoirs sont pris d’assaut par tout ce monde, qu’on devine être un mélange de touristes et de madrilènes. Et comme on est en fin d’après-midi, on suppose que cette affluence est due à l’heure du dîner (dans le sens québécois de repas du midi, bien sûr).



On est loin du concept si triste du food court nord-américain. Ici, la variété, la fraîcheur et le souci de la présentation nous démontrent qu’on est dans le domaine de la gastronomie.








L’amateur de bonne chère qui visite Madrid se doit de faire un arrêt au Mercado de San Miguel. Un incontournable, vraiment. Un de ces marchés urbains comme tout citadin rêve d’avoir près de chez soi!



lundi 18 octobre 2010

Jarret de bœuf braisé à la bière et aux oignons

Les habitués de ce site savent que nous aimons bien ici les recettes simples. Et peut-être auront-ils aussi deviné que, personnellement, j’adore les braisés. Rien de tel en effet qu’un truc qui cuit longtemps dans le four pendant qu’on fait autre chose. Pourquoi le cuistot amateur ne pourrait-il pas se la couler douce de temps à autre? Et le braisé est toujours apprécié, tant les odeurs auront titillé les convives une partie de l’après-midi et tant la viande sera tendre. Le braisé n’est-il pas le plat réconfortant par excellence pour la saison automnale?

J’ai préparé l’autre jour une recette de braisé simplissime. En cours de préparation, j’ai un peu hésité à y ajouter ceci ou cela, mais, par défi, je tenais vraiment à ce que la recette ne comporte que trois ingrédients. En fait, cette recette pourrait se résumer à son appellation (voir le titre de cet article), mais pour bien faire les choses, voici la procédure.

* * *

Ingrédients (pour 2 personnes qui ne mangent pas comme des ogres) :
  • Une grosse tranche de jarret de bœuf. 
  • Une bouteille de bière Maudite (ou autre bière brune bien goûteuse). 
  • Trois oignons en gros morceaux. 

Préparation :

Préchauffer le four à 300 °F (150 °C).

Dans une cocotte allant au four, faire dorer la tranche de jarret dans un peu d’huile.

Ajouter les oignons. Y verser assez de bière pour tout juste couvrir la viande.

Cuire à couvert au four pendant deux heures trente. Pendant que le plat cuit, servez-vous donc vous-même une bonne bière!

Au moment de servir, saler et poivrer. 

* * * 

La richesse du goût de chacun des trois ingrédients fait que cette recette peut se passer d’aromate. Vous pourriez aussi mettre des carottes ou autres légumes racines dans la cocotte pour en faire un repas complet. Et pour un maximum de plaisir, servez avec du pain que vous tremperez dans le bouillon!

jeudi 14 octobre 2010

Souvenirs de vacances – Botequim da Mouraria (Évora, Portugal)



C’est à la suggestion de la gentille dame de l’hôtel que nous nous donnons comme mission d’essayer le restaurant Botequim da Mouraria. Il faut dire qu’elle nous l’a chaudement recommandé, insistant sur le fait que c’était tout petit, que la nourriture y était excellente et que le patron était très sympathique. C’est notre dernière soirée dans la belle ville d’Évora et c’est donc ce soir ou jamais. Nous quittons l'hôtel à pied en direction du restaurant.

Après quelques recherches dans le dédale des rues de la vieille ville, nous trouvons finalement l’endroit. Il s'agit d'un petit troquet sis au coin d'une rue pas très passante du vieux Évora. Le local s'avère minuscule. Un bar occupe l'essentiel de la salle, sur sa longueur. Le long de ce bar peuvent prendre place 8 convives, 9 si on se tasse un peu. Au fond, une toute petite cuisine derrière un rideau de perles de bois. Le patron officie derrière le bar, prend les commandes, fait la cuisine, sert les boissons et se donne aussi un peu en spectacle. La femme du patron, discrète, s'active dans la cuisine.




À notre arrivée, deux groupes de deux convives sont déjà attablés. Tout le monde parle portugais, ça discute et ça rigole avec le patron. Nous nous installons et le patron nous apporte le menu. La carte est assez courte. On y trouve des entrées, des plats de poisson et de viande, bref, l'habituel dans un resto portugais. Le menu est présenté en version portugaise et en version anglaise décalée, que nous comprenons à moitié. Nous étudions le menu en tergiversant un moment. Le patron s'amène. À la question, « Parlez-vous anglais », il nous répond d'un air faussement désolé qu'il ne parle que portugais. Un type à côté de nous affirme parler anglais et se propose de jouer à l’interprète. « Non, non », d'insister le patron, « ce n'est pas nécessaire, nous ferons ça en portugais, ça ira très bien » (bien entendu je devine plus que je décode réellement sa réplique). S'ensuit un échange plus ou moins laborieux où Jojo met à contribution ses rudiments d'espagnol, pendant lequel elle est reprise systématiquement par le patron qui répète chaque mot en portugais. Jojo s'amuse à répéter la version portugaise, le patron la félicite pendant que je regarde la scène en souriant idiotement. Ces petits moments font partie des joies du tourisme. Nous nous entendons finalement sur trois entrées et un plat, que nous partagerons: poivrons à l'ail, fromage grillé, champignons grillés et cabillaud de la maison.


Cette photo, quoiqu'un peu ratée, permet d'apercevoir à l'oeuvre le patron du restaurant.


On nous amène les plats un à la fois, que nous dégusterons l’un à la suite de l’autre.

Les poivrons à l'ail sont en fait des poivrons rouges et verts marinés. Ça semble fait maison et c'est très bon accompagné de pain. Nous nous servons d'ailleurs dans la corbeille en nous doutant bien que ce pain nous coûtera un supplément même si cela n'est nullement indiqué dans le menu; ainsi le veut l'usage par ici.

Le fromage grillé: il s'agit d'un fromage de chèvre, probablement à croûte lavée, qui a été coupé dans le sens de l'épaisseur et mis à griller dans un plat de céramique. Le fromage chaud, coulant et légèrement gratiné est parsemé d'origan frais. C'est vraiment très bon, surtout accompagné de pain (encore!).

Les champignons grillés sont tout simplement des chapeaux de ce qui ressemble à des portobellos (ou de très gros champignons de Paris), qu'on a fait griller au four, qu’on semble avoir aspergé d'huile d'olive et qu'on a salé assez généreusement. Ça ne pourrait pas être plus simple. Et c'est bon.

Le cabillaud de la maison est frit, servi avec des oignons et très généreusement nappé d'huile d'olive (qui a sans doute servi à le cuire). En accompagnement, le patron nous apporte une assiette de salade de tomate – un truc tout simple, mais quelles tomates goûteuses! – et (bof) des chips maison. Le poisson est tendre et son goût est délicat, malgré que ça baigne littéralement dans l'huile d'olive. Peut-être est-ce un peu trop d'huile à mon goût, mais bon, qui suis-je pour expliquer à un Portugais comment faire cuire sa morue?

Tout cela dignement arrosé d'un petit vin blanc de la région (l'Alentejo), bien refroidi. Rien de grandiose, mais ça accompagne parfaitement cette nourriture simple.

Pendant que les autres convives placotent, échangent avec le chef et rigolent, nous dégustons nos plats. C'est authentique, c'est bon et – soyons franc – la magie des lieux opère. Le mot convivial est celui qui décrit le mieux un tel lieu intimiste, où toute l'attention et les attentions sont tournées vers les plaisirs simples de la table.

Question d’étirer le plaisir justement, nous cédons aux chants des sirènes du dessert: tartelette au fromage chaudement recommandée par le patron (en portugais, mais j'ai décodé) et une espèce de gâteau au chocolat ressemblant à de la pâte à biscuit qui n'aurait pas été cuite. Il ne reste bientôt plus rien de tout cela.





Nous rentrons à l'hôtel à pied dans la fraîcheur bienvenue de la soirée, comblé autant par la nourriture, que le service et l'atmosphère qui régnaient dans ce petit restaurant on ne peut plus typique. Il semble qu'il soit parfois avisé de suivre les recommandations de restaurant qu'on nous donne à l'hôtel!

lundi 11 octobre 2010

L'Appartement

Il y a quelques temps, je mentionnais le fait que mes collègues et moi avions initié une tradition consistant à ce que toute occasion – ou non-occasion – est bonne pour se payer un bon resto le midi et ainsi briser la routine du VCS (Vendredi Club Sandwich). Cette fois-ci, l’événement en question à souligner est un anniversaire : nous jetons donc notre dévolu sur L’Appartement, un charmant restaurant situé à 10 minutes à pied du bureau. La formule midi du resto est intéressante : il suffit d’ajouter 4$ au plat principal et Ta dam ! vous obtenez une table d’hôte complète avec entrée et dessert. J’aime ! Formule Table d’hôte ce sera. Au menu, cinq choix de plats principaux se détaillant de 14$ à 18$ sont offerts, de même que cinq choix d’entrées, dont deux qui requièrent d’allonger un p’tit 2$ supplémentaire…

Pour ma part, je me laisse tenter par le filet de veau, réduction de vin rouge et shiitake, purée de pommes de terre et légumes au four. À la perspective de manger quelque chose accompagné de champignons, mon estomac fait déjà des pirouettes de bonheur. Pour leur part, mes voisins de table optent, qui pour les penne au chorizo et aux poivrons sauce arrabiatta, qui pour le sandwich au poulet grillé dans un pain ciabatta, courgettes et fromage de chèvre, salade de roquette, mandarine et cheddar et qui pour le TV Dinner. Ce dernier plat, au nom fort évocateur, est constitué ce jour-là d’un ragoût de veau et boeuf à la Guiness, de légumes, de pommes de terre et de bacon. En entrée, je choisis la laitue enroulée dans du saumon fumé tandis que mes compagnons arrêtent leur choix sur les boulettes à la mexicaine, sauce aux tomatillos et sur la salade de pommes de terre, tomates cerise et vinaigrette à la truffe noire.

Les entrées arrivent. Je ne suis pas déçue car mon entrée de laitue enroulée dans le saumon fumé est fraîche et délicieuse. Quant à elles, les boulettes mexicaines sont moelleuses et goûteuses avec un petit piquant dans la sauce qui est très agréable. La salade de pommes de terre et tomates cerise disparaît rapidement de l’assiette, ce qui est très bon signe. Il faut dire que n’importe quoi servi avec de la vinaigrette à la truffe passe à un niveau supérieur…

Le service est rapide. Suivent bientôt les plats principaux que nous attaquons aussitôt, sans autre forme de préambule. Mon filet de veau est très tendre et sa saveur délicate est joliment rehaussée par la réduction de vin rouge et shiitake. Rien à redire sur la purée de pommes de terre qui joue fort bien son rôle de support à la bête et à son délicieux jus. Les penne sauce arrabiatta sont très bons, le chorizo et le poivron formant un duo réussi. Cependant, le jour de notre visite, ce plat de pâtes m'apparaît comme étant le parent pauvre du menu. Le sandwich au poulet est très apprécié, les courgettes et le fromage de chèvre se prêtant très bien au mariage avec le poulet grillé. La salade de roquettes, mandarines et cheddar qui accompagne le sandwich semble plaire à mes acolytes car elle n’est bientôt plus qu’un souvenir elle aussi. J’avais hâte de voir le fameux TV Dinner. La chose arrive : il s’agit en fait d’une assiette compartimentée dans laquelle sont déposés les différents éléments composant le plat, le ragoût étant servi dans un petit bol. Mon vis-à-vis est content de son choix et lui fait sa fête.

Pour dessert, nous avons la tâche ingrate de choisir entre la mousse café et Kahlua ou les poires pochées et crème anglaise. En ce qui me concerne, ce sera la mousse. Je ne regrette pas mon choix car c’est simple, mais délicieux. Les poires pochées ont également fait mouche auprès de mon compagnon de table l'ayant sélectionnée.

En résumé, tout le monde sort ravi du resto et est d’accord pour revenir, qu’il y ait une occasion à souligner ou pas.

Évaluation : ***½
Prix par personne avant vin, taxes et service : Environ 20$ le midi. Le soir, différentes tables d'hôte sont offertes à 35$, 45$, 55$ ou 70$.

L'Appartement
600 rue William (coin McGill)
Vieux-Montréal, H3C 1N6
514-866-6606

jeudi 7 octobre 2010

Souvenirs de vacances – Alfileritos 24 (Tolède, Espagne)

Voici la deuxième partie de notre série sur les découvertes gastronomiques que nous avons faites en Espagne et au Portugal lors d’un récent voyage. Aujourd'hui, nous vous invitons au restaurant, à Tolède, en Espagne.


Pour notre court séjour à Tolède, nous avons loué un appartement. Itziar nous accueille et nous fait faire le tour du propriétaire. La vue sur le vieux Tolède est à couper le souffle; ça valait la peine de monter nos valises au deuxième étage! Entre autres recommandations d’usages, Itziar nous fait quelques suggestions de restaurants, tous dans la vieille ville, à portée de marche.

C'est donc au hasard de nos balades dans les rues étroites du vieux Tolède que nous sommes tombés sur le restaurant Alfileritos 24, une des suggestions d'Itziar. Un coup d'œil sur la carte et un coup d'œil à l'intérieur sont suffisants pour nous décider de donner sa chance au coureur.

Dès l’entrée, le décor nous séduit. Un espace ouvert, haut de plafond. On peut s'asseoir sur des tabourets au bar ou à de petites tables hautes. Plus loin, dans une espèce de caveau formé par une arche de pierre, quelques tables basses. L'éclairage y est tamisé, l'atmosphère plus intime; nous choisissons de nous y installer. La déco est moderne, la musique très lounge; nous oublions vite que nous nous trouvons dans le centre historique d’une ville dont l’histoire remonte à l’Empire Romain.

(Note: Cette photo a été copiée du site http://www.cenapara6.com. Source.)

Le rez-de-chaussée où nous nous trouvons constitue en fait la section taverna de l’établissement. Il y a aussi un espace restaurant, au deuxième, dont le menu est distinct.

C'est seulement notre deuxième journée en Espagne et nous commandons des trucs classiques: Ensalada de pollo, tomatitos, queso feta y salsa César (une espèce de salade César déconstruite), Patatas con salsa brava y ali-oli (pomme de terre frites, sauce au poivron et aïoli), Ensaladilla rusa con ventresca de atún y esparragos (salade russe au thon et asperges), Croqueta de boletus y langostinos crujientes (croquettes de champignons et crevettes panées). La nourriture est excellente, variation stylée et plutôt haut de gamme de classiques des bars à tapas. C’est bon et c’est frais. Les croquettes de champignons – une préparation moelleuse aux champignons, panée et frite – nous impressionnent particulièrement. Cependant, sans le savoir, nous avons commandé un peu trop de nourriture. Mais je fais un (très petit) effort pour avaler la dernière crevette. Et tout ça descend très bien avec un verre d’un vin de la région (Castilla La Mancha).

Seul point vraiment négatif de ce repas, on fume à la table d'à-côté. Mais ce sont là les mœurs espagnoles : ici, il est encore permis de fumer dans les restaurants. Mais, bonne nouvelle, la facture n'est pas trop salée, malgré la qualité de la nourriture et l'emplacement (quoique ce restaurant soit dans une rue pas trop achalandée du centre historique).


Nous quittons donc ce restaurant en nous félicitant d'avoir suivi la recommandation d'Itziar. Il fait maintenant nuit et le vieux Tolède, éclairé par la lumière jaune des réverbères, se pare de mystère. La température est douce et nous rentrons lentement à l’appartement, en faisant quelques détours. Vous avez dit « grosse vie sale » ?!!