dimanche 15 juillet 2012

Bref éloge de Jacques Benoît

J’adore la prose et la philosophie du chroniqueur vin de la Presse, Jacques Benoît.

Son verbe est précis et il ne se lasse pas de vulgariser, définissant un terme spécialisé par-ci, expliquant un concept par-là. Vous ne verrez jamais Jacques Benoît poser en expert et jouer le curé en chaire qui tente d’imposer ses préférences. On le sent toujours conscient de la complexité de l’univers des vins et de l’extrême relativisme des goûts. Tout au plus soulignera-t-il qu’un vin sort des canons classiques en écrivant une formule telle que : « malgré tout très bon, dans son genre ».

Je découvre à l’instant que Jacques Benoît est aussi écrivain (six romans, un roman pour enfants et un essai biographique) et scénariste (La maudite galette et Réjeanne Padovani, c’est lui!). Voilà qui explique d’une certaine façon la grande qualité de sa plume comme chroniqueur.

Un exemple de ce que j’apprécie dans ses chroniques? Une phrase suffit. Ce week-end, Jacques Benoît  écrivait ceci : 

« Car comme toujours en matière de vin, il n'y a pas de règle absolue, chacun fait comme il l'entend. » 

I'll drink to that.

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